Aujourd’hui, la plupart des patients ayant un problème ou un souci de santé n’ont qu’une seule option : planifier un rendez-vous en personne avec leur médecin de soins primaires. Bien qu’un plus grand nombre de cliniques acceptent les courriels provenant des patients, ces derniers sont rarement capables d’écrire un message concernant leur santé à leur médecin, de recevoir des soins virtuellement et de poser des questions de suivi médical directement et d’une façon sécurisée.
À propos du projet pilote
OTN et ses partenaires ont lancé le projet pilote de soins primaires d’eVisite en 2017 afin de permettre aux patients de commencer une consultation clinique virtuelle avec leur fournisseur de soins primaires.
Les médecins inscrits invitent leurs patients à s’inscrire afin d’utiliser le service. Les patients peuvent alors communiquer avec leur propre fournisseur de soins en utilisant le cellulaire pour accéder à l’une des deux plateformes Web sécurisées et personnalisées, conçues par Novari Health and Think Research, qui offrent des services sécurisés de messagerie, d’audio et de vidéo. Le modèle favorise la communication entre les fournisseurs et les patients dans les deux sens. La visite virtuelle typique contient un échange de six messages sécurisés entre les patients et les fournisseurs.
Les soins primaires d’eVisite répondent aux questions ou aux problèmes de santé non urgents tels que :
- le rhume, la toux et la grippe
- les allergies
- Les problèmes de santé des femmes
- la gestion des maladies chroniques
- les douleurs
- les visites de suivi
- les éruptions cutanées
- les questions liées aux médicaments
- le rhume, la toux et la grippe
- les allergies
- Les problèmes de santé des femmes
- la gestion des maladies chroniques
- les douleurs
- les visites de suivi
- les éruptions cutanées
- les questions liées aux médicaments
Selon l’évaluateur indépendant de l’Institute for Health System Solutions and Virtual Care de l’Hôpital Women’s College (WIHV), le projet, la plus importante mise en œuvre de visites virtuelles de soins primaires en son genre que le Canada n’ait jamais réalisée, est actif dans cinq Réseaux locaux d’intégration de services de santé (RLISS) :
Le projet est financé par Santé Canada (SC) et exploite deux codes de facturation pilotes. Les patients ne payent pas pour accéder au service
Incidence
Bien que le projet pilote officiel ait pris fin en mars 2019, les patients inscrits continuent de communiquer avec leurs fournisseurs de soins de santé. À la fin du projet :
visites virtuelles ont été réalisées
patients ont eu accès au service
médecins inscrits
Points saillants de l’évaluation principale
Le service attire divers patients, indépendamment de leur sexe, âge ou problèmes de santé. Des patients, 98 % ont estimé que la visite était la même ou meilleure que celle réalisée en personne, en termes de soins et 99,9 % ont signalé qu’ils utiliseront les services des soins virtuels de nouveau.
La messagerie asynchrone a été souvent utilisée (plus de 90 % des visites) et s’est avérée pratique pour les patients et les fournisseurs de soins de santé.
Des visites, 81 % n’ont exigé aucun suivi c’est-à-dire que les visites virtuelles ont systématiquement remplacé avec succès les visites en personne.
« Je constate une certaine diminution des visites au bureau, permettant ainsi aux autres patients d’y avoir accès. Cela me donne un peu de répit, sachant que j’ai le temps d’accepter plus de patients quand ils ont vraiment besoin de venir. Grâce à l’accès amélioré, le nombre des visites en dehors de mon bureau (p. ex., dans les cliniques sans rendez-vous) est également en baisse. »
– Dre Susan Taylor, médecin des soins primaires d’eVisite
Les points de vue du patient
Le modèle appuie la continuité des soins et décourage les visites médicales en salles d’urgence ou en cliniques sans rendez-vous. Des patients, 15 % ont indiqué qu’ils utiliseraient les services de soins offerts par les cliniques sans rendez-vous et 4 % iraient aux urgences, s’ils ne pouvaient pas utiliser le service virtuel.
Des patients, 93 % étaient d’accord que les visites virtuelles leur ont fait gagner du temps.
Des patients, 92 % étaient d’accord que les visites virtuelles étaient plus pratiques que celles en personne.
Des patients, 75 % étaient d’accord que les visites virtuelles leur ont fait économiser de l’argent.
Exemple de cas de patient
Un patient a développé une infection sérieuse de cellulite liée à un diabète de type 2. En raison de sa gravité, le patient devait se rendre tous les deux jours chez le fournisseur des soins de santé pour en faire le suivi afin de s’assurer que l’infection était bien contrôlée. Étant donné qu’il était employé à temps plein, le patient était reconnaissant de pouvoir utiliser la messagerie asynchrone qui lui a permis d’envoyer des images de l’infection au médecin de famille. Cela a permis au patient de gagner beaucoup de temps en déplacement et d’éviter de prendre congé de son travail pour faire des suivis en personne.